Le 19 mars 2009
« Deux fois par semaine, on met en vente les nouveaux arrivages…» affirme Monique, la responsable textile qui nous fait visiter les lieux « … et pourtant il ne désemplit pas ».
Dans la réserve d’Emmaüs à Taulhac, une montagne d’objets hétéroclites atteignent par endroit le toit du bâtiment. En haut : coté public, en bas : coté réserve
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Coté public c’est pareil, les jeudis et samedis après-midi, c’est une foule de gens qui vient fouiner dans le Bric à Brac. De l’indispensable au nécessaire, et le futile en plus – bibelots, meubles, une mine d’or de livres – attirent aussi bien les familles à faibles revenus que les notables en quête de la bonne affaire. « On commence à voir les classes moyennes » note Jean-Louis Bouilhol, responsable bénévole de la structure , « mais on a aussi des clients fidèles, parce qu’ils aiment Emmaüs ». Certes, on vient aussi par conviction, parce que l’on sait qu’ici, sur 1 euros d’achat, 80 cts sont reversés en solidarité. Le Bric à Brac est entre autre l’épine dorsale financière de l’hébergement d’urgence d’Emmaüs le Puy. Pour garantir la dignité des utilisateurs le principe est « donnant-donnant » : il faut participer aux tâches ménagères et payer un euro symbolique.
« J’aimerais qu’une fois par an, les gens choisissent quelque chose chez eux qui a un peu de valeur pour en faire un don . Un geste fort qui nous permet de faire beaucoup de choses. »
En plus des actions de solidarité, on peut souligner que l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs, fût un des premiers à avoir agi en matière de développement durable. « En triant comme on le fait, on arrive à 80% de recyclage : c’est une économie pour la collectivité ».
EMMAÜS collecte à domicile sur simple appel téléphonique au 04 71 05 63 24/ Dépôt des dons au bric tous les après midis de 14h30 à 17h30 / Vente les jeudis et samedis aprem / Bric à Brac EMMAÜS ZA de Taulhac au Puy.
Guillaume, 55 ans, dirigeant d’entreprise Je peux passer une après midi entière chez Emmaüs. J’aime acheter des objets qui ont eu plusieurs vies, je leur trouve infiniment plus de valeur que le fauteuil acheté en promo dans l’hyper du quartier.
Posté par Joëlle Andreys
dupoux - 12 décembre 2009
moi c’est une seconde nature chez moi la récup ( ou assimilé ): vide greniers, braderies ( celle de l’APF à Brives, tous les premier vendredi de chaque mois), friperies, troc, SEL, aliments déclassés ( qualité souvent excellente …mais » date de péremption oblige » ( quel gâchis ! )
c’est une philosophie de vie mais qui fait faire concrètement de sacrées économies !
acheter du neuf , j’ai du mal ! et je ne vois pas l’intérêt , si ce n’est d’entretenir le système de consommation que j’abhorre ! et oui je suis un adepte de la décroissance 🙂
et je suis la preuve vivante qu’on peut être HEUREUX en vivant simplement , en apprenant à consommer moins !
excusez moi j’ai » un peu » débordé du sujet 😉