Le 04 décembre 2020
Quoi qu’il se passe, tenir fête !
Couper les relations humaines, ça fait mal. Nous sommes atteints individuellement et la société tout entière est blessée. Si nous ne le savions pas, ces derniers mois nous ont fait prendre conscience de notre besoin fondamental de lien social. Une dose de solitude, d’intimité, un temps de retraite est nécessaire à chacun à des degrés divers, mais nous sommes d’abord des êtres sociables, cherchant la chaleur humaine et la communication avec nos semblables ; nous avons tous besoin d’être écoutés et de nous sentir compris.
Pourtant, ces derniers temps, j’ai eu l’impression qu’il était parfois difficile de s’entendre, comme si nos avis sur la gestion de la crise sanitaire ne pouvaient se dire sans affrontement binaire. Campés aux extrêmes, d’un côté ceux qui ont une demande d’hyper-protection et de l’autre ceux qui rejettent toute forme de régulation par les gouvernements. Entre les deux, des affirmations de tout et son contraire qui amènent à la prise de tête.
Comment parler sereinement d’un sujet qui prend aux tripes (quand il n’atteint pas les poumons) ?
Il y a les faits, vérifiables, si on se donne la peine de faire quelques recherches et de croiser les sources, sans confondre preuve et allégation.
Et il y a notre vision de la société, le sens que l’on donne à ce qui nous arrive et celui que l’on veut donner à notre avenir. De cela, il est primordial que l’on continue de parler.
Parce que même si nous ne sommes pas d’accord sur tout, nous sommes pourtant faits pour vivre ensemble. Discuter, échanger des points de vue différents, c’est réjouissant ! C’est dans cette confrontation joyeuse que peut se construire le monde de demain.
Ne vous prenez pas la tête, mais tenez fête !
Posté par Joëlle Andreys