La loi de finances rectificative du 23 décembre 2010 rétablit à 40 % le crédit d’impôt
applicable aux appareils domestiques de chauffage au bois à hautes performances
énergétiques et environnementales (poêles, inserts, cuisinières, chaudières)
quand ils remplacent un appareil ancien de même nature.
Quant aux particuliers qui équiperont, pour la première fois, leur logement d’un appareil de chauffage au bois, à condition que ce dernier réponde à ces mêmes critères, bénéficieront, eux, d’un crédit d’impôt de 25 %.
L’ objectifs est clair : augmenter le nombre de foyers qui se chauffent au bois – 9 millions en 2020 contre 6 millions en 2009 – pour une consommation de combustible égale.
Avec des appareils aux rendements de plus en plus élevés, il s’agit d’inciter les particuliers à opter pour des appareils modernes, de plus en plus performants.
Posté par Joëlle Andreys
Duranton - 22 mars 2010
Attention cependant au bilan global du chauffage au bois qui se traduit aussi par l’énergie grise qui est notamment constituée de l’énergie nécessaire à l’exploitation et l’entretien des forêts, à la découpe des arbres et au transport du bois jusqu’aux lieux de combustion.
Attention également à la combustion de bois faite dans de mauvaises conditions et qui peut être une source importante de pollution atmosphérique. Du bois insuffisamment sec, une combustion lente, l’utilisation de bois souillés (traités contre insectes ou champignons, peintures sur le bois, etc) produisent des fumées constituées de particules de suie, de divers composés organiques volatils dont des hydrocarbures , des dioxines, , du monoxyde de carbone, d’acide, etc. qui posent tous des problèmes importants de santé publique.