Le 05 décembre 2019
Le carnaval, si l’on en croit monsieur Google, c’est « une période de divertissements qui précède le carême. Elle commence le jour des rois et finit le mercredi des cendres ». Une tradition qui s’est un peu perdue dans les contrées altiligériennes au profit des corsos et autres « fêtes des classes »
Comme toujours, quelque part dans l’hexagone, il y a un village gaulois qui résiste, ce village c’est Saint Didier en Velay.
À Saint Didier, le GLAD maintient la tradition. (Groupe Loisirs Animation Désidérien ).
Les carnavaux, arlequins, gardes suisses, ceux que l’on appelle « la partie » se retrouvent avec les musiciens pour des répétitions, chants et chorégraphie, les semaines précédant carnaval. Les carnavaux ont un costume atypique, on en retrouve la description dans le recueil de poèmes de 1922 « à mon cher clocher » de Jean Bonnefoy. Ils sont affublés d’un masque blanc en coton, confectionné au crochet, venu d’on ne sait où, pour le reste ce sont :
» De grands diables vêtus de blancs et dont la taille
Était haussée encore par des plumes de paons
Leurs mollets et leurs bras s’adornaient de rubans
La badine à la main et dans l’autre une orange. «
.
La musique, flutes et tambourins, est répétitive, lancinante, c’est une courte et particulière ritournelle qui rythme une chorégraphie tout aussi répétitive et immuable tout au long du défilé
Le carnaval c’est aussi du lien social.
Le mardi qui précède le défilé dominical, les carnavaux rendent visite aux anciens de l’EHPAD, une visite en chants, danses et rires.
Le jeudi dit « des sales »
C’est en tenue de travail, en sale par opposition à la tenue du dimanche, que l’on défile à l’heure où l’on termine le travail. Autrefois, les carnavaux allaient ce jour-là dans les commerces chaparder des victuailles qui permettaient de poursuivre la fête en soirée
Le jour J
Les carnavaux se préparent, se griment au gymnase avant de rejoindre les chars pour le défilé dans les rues et les ruelles de la vieille ville où un public nombreux armé de confettis et de bombes à mousse les attend.
Texte et photos
Lucien SOYERE
Posté par Lucien SOYERE