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Le 07 décembre 2010
L’échelle de dépendance est un concept utlisé dans des cas particuliers, handicap, grande vieillesse, addictologie… Mais on peut le transposer à bien des situations pour établir un état des lieux, positionner, mesurer. Il est déclinable à l’infini : situation sociale, professionnelle… niveau de gravité (séisme, attentat…). L’important n’est pas tant la mesure d’un score en lui-même que la mesure possible de ses évolutions: la dépendance peut s’alourdir, s’aggraver, mais le contraire est mesurable aussi.
Il ne s’agit donc pas de se faire peur, mais de se servir d’un constat pour trouver des solutions d’amélioration. Pour lire la suite de l’article, cliquer sur les trois points suivants
Prenons l’exemple de l’échelle de la dépendance énergétique. Elle nous renseigne sur notre capacité à faire face aux besoins de chauffage, d’éclairage et de cuisson, et elle révèle vite la fragilité de certains aspects de notre vie courante.
Elle nous montre que la dépendance vis-à-vis des fournisseurs d’énergie et des énergies elle-même est problématique. Mais le désarroi que nous pouvons éprouver face à une rupture d’approvisionnement n’est qu’un symptôme. Et un symptôme n’est pas une maladie, c’est la conséquence d’un déséquilibre.
Il faut donc chercher remède à ce déséquilibre : sans doute diversifier les sources d’énergie et privilégier les techniques ou appareils simples, accessibles, autonomes.
L’utilisation de la cuisinière bois pour chauffer une maison mais aussi cuire son alimentation est un exemple concret de l’association d’une énergie (le bois en bûche, facile à trouver et non transformé technologiquement) avec un appareil.
De manière générale, l’échelle de la dépendance nous amène à la notion d’autonomie. L’autonomie est le « droit de chacun de se gouverner avec ses propres lois », mais c’est aussi la manière la plus simple de répondre à ses besoins vitaux avec l’empreinte écologique la plus faible. Une bonne raison de satisfaction, ça ne fait pas de mal !
TEMOIGNAGES :
Bertrand : Au début des années 80, j’étais très séduit, très attiré par l’autarcie. Trente ans après… j’ai gardé les outils, le chauffage au bois, un petit transistor et des piles, j’ai en plus, un groupe electrogène et du solaire, mais mon jardin potager est devenu d’agrément et aromatique, et surtout, je n’ai aucune envie de revenir à l’avant-ADSL: je veux entendre, et échanger avec, plus que mes voisins.
Lucas : Echelle de dépendance, dépendance… on entend manque d’autonomie, ou addiction, mais interdépendance, ça peut être aussi solidarité, non?
Martin : ah! j’aurais vraiment aimé offrir à mon arrière-arrière-grand-père une lampe frontale avec un chargeur solaire !
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Posté par Marie Laure DELAY