Le 01 décembre 2018
C’est le moment de se demander ce qu’on veut vraiment dans la vie
C’est le moment d’éviter de se faire prendre par la frénésie des achats de Noël où l’on craque sur tout et n’importe quoi. Bien sûr que l’on a envie de faire plaisir ! De donner ! Il n’empêche que ces mécanismes consuméristes d’avant les fêtes et jusqu’à la préparation du festin découleraient plutôt d’une peur de manquer. Il y a un nom pour cette fièvre qui attise notre envie de posséder : c’est l’oniomanie. Son origine prendrait aussi naissance dans un manque d’estime de soi, l’acte d’achat serait alors une tentative de se prouver qu’on est meilleur que ce que l’on croit. Mais au lieu de chercher la cause du problème, on aura sans doute meilleur compte à se tourner vers des solutions.
À STRADA on pense que ce qui nous fait vraiment du bien, c’est de réaliser des choses qui ont du sens pour nous.
C’est pareil pour nos achats : on peut se demander, avant d’acheter quelque chose, quelles sont les valeurs que cet objet ou que ce service représente ; s’il est écologique ; fabriqué à partir de déchets ; avec un juste prix pour le producteur ; ou encore s’il sert les intérêts du plus grand nombre ou de quelques nantis…
Nos achats ne sont pas anodins. Ils cautionnent des modes de production et enrichissent ceux qui les vendent.
Comme il nous semble important de réfléchir aux conséquences de nos achats et aux messages qu’ils transportent, mais comme on ne veut pas non plus vous pourrir votre saison, on vous a préparé quelques pages en plus dans ce magazine. Un dossier « d’hiver et varié » de ce que pourraient être des achats et des cadeaux éthiques. C’est en fait très simple. Il suffit de se demander si votre achat vous amène vraiment de la joie.
S’il génère une joie durable, il y a de fortes chances qu’il soit éthique.
Posté par Joëlle Andreys
Chloé - 8 décembre 2018
Quelle belle idée le dossier éthique à la veille des fêtes de Noël !… Surtout de le découvrir quelques minutes après avoir traversé les montagnes de Ferrero Rocher et de jouets en plastique à Auchan, ça fait du bien de se voir proposer une alternative infiniment plus cohérente.
Jacques BRALÉ - 21 décembre 2018
Bravo : en plein dans le mille ! La majorité des Français est soit-disant atteinte de fièvre jaune, mais en réalité c' »est de la fièvre acheteuse car elle se fout pas mal de nos millions de chômeurs, de nos centaines de milliers de SDF, ou de tous ces pauvres retraités qui n’arrivent jamais à joindre les deux bouts. Elle préfère forcer sur la dorure pour ne pas voir les lézardes qui balafrent notre société et choisit donc l’euphorie pour ne pas voir, ni entendre la misère, la détresse alentour. Triste France ! Triste sous-France !
Picaper - 22 décembre 2018
Bonjour, Madame Andreys.
je vous ai entendu hier en voiture sur France Inter en me rendant pour les fêtes dans notre village de Lozère à 1044 mètres d’altitude, un peu moins haut que votre village de Haute Loire. Je me rends souvent ici pour écrire mes livres et oublier un moment mes villes de prédilection, Strasbourg et Berlin. Tout ce que vous avez dit m’a alerté et j’ai aimé la fraîcheur de vos propos.
Je suis vice-président et correspondant pour la région Grand-Est d’une association pro-européenne, « Paneurope France, » qui organise des évènements culturels et cherche à inculquer aux jeunes de notre continent les valeurs de paix et de démocratie – autant que possible parce que nous avons le même problème que vous : le manque d’argent qui est, je crois, une des sept plaies de la France.
Un de nos jeunes adhérents, a tenté de créer en Lozère un magazine Internet comme le vôtre pour tisser un réseau social vivifiant dans sa région. Il est venu nous donner un bilan à notre dernier séminaire à Strasbourg, fin octobre, bilan prouvant qu’il a échoué. Pourquoi ? Peut-être n’a-t-il pas votre culture et votre créativité ? J’ai été déçu.
Je vous en dirai plus si vous m’envoyez une adresse mail plus confidentielle que cette page ouverte au public visiblement.
Bien cordialement.
Jean-Paul Picaper
Chantal B. - 22 décembre 2018
Ma chère Jo. Ton édito me parle tellement. Il est criant de vérité. Nous saturons de toute ce superficiel, et recherchons l’authentique, pour ma part en tout cas, cela. Alors un immense merci pour ton si beau message, porteur de belles vibrations. Belles Fêtes de Fin d’Année à toi et à tous.