Le 15 septembre 2013
« Quoi qu’il arrive, ne prenez rien de façon personnelle »
Quand nous prenons personnellement quelque chose, nous nous sentons directement concernés, visés. Si face à ce que quelqu’un a fait ou a manqué de faire, a dit ou n’a pas dit, nous nous sentons blessés, énervés, humiliés ; si nous ressentons le besoin de nous justifier – nous ou notre point de vue – d’avoir raison…, c’est que nous venons de le prendre personnellement.
Cet accord est assez difficile à mettre en place parce que nous avons souvent du mal à voir comment nous pouvons faire autrement que de prendre ce qui nous arrive de façon personnelle. Pourtant, ce que l’autre dit ou fait ne nous concerne pas.
Pour faire autrement nous devons changer notre vision :
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Prendre conscience que les autres sont dans un monde, un rêve différent du nôtre.
Du point de vue toltèque nous rêvons en permanence. Cela veut dire que ce que nous appelons réalité n’est qu’une interprétation de celle-ci, et cette interprétation nous la faisons à partir du filtre de nos sens, de notre histoire, de ce que nous avons vécu, du sens que nous y avons donné et des croyances que nous y avons mises en place. Le filtre est différent pour chacun de nous, c’est pour cela que nous vivons tous dans des rêves différents car l’interprétation que nous faisons de la réalité n’est pas la même.
Si nous arrivons à prendre vraiment conscience que nous vivons chacun dans un monde différent, que la réalité de l’autre n’est pas la nôtre, alors nous allons commencer très facilement à ne pas prendre personnellement ce que l’autre fait ou ne fait pas, dit ou ne dit pas. Nous ne sommes pas responsables et nous n’avons aucun pouvoir sur ce que les autres pensent, disent ou font. Ce qu’ils pensent disent ou font dépend de leur système de croyances. En en faisant une affaire personnelle on donne notre pouvoir à l’autre.
2. Sortir de la dépendance du regard de l’autre
Une autre difficulté quand nous essayons de mettre en place cet accord dans nos vies vient du fait que nous nous efforçons de ne pas prendre personnellement ce qui nous blesse, mais que nous ne faisons pas attention à ne pas prendre personnellement ce qui nous fait plaisir ou nous met en valeur… Il est important d’avoir conscience que les compliments viennent autant que les critiques de la réalité de l’autre, donc qu’ils concernent l’autre et non nous. Tenir compte de cela nous aide à sortir de la dépendance du regard de l’autre. C’est à travers l’autre que nous avons tendance à chercher l’amour, la reconnaissance, notre valeur, nous avons peur que l’autre nous rejette, qu’il ne nous trouve pas bien, pas à la hauteur…. Nous cherchons cette approbation chez l’autre parce que nous nous jugeons nous-mêmes pas assez bien. Cette façon de faire crée une faille chez nous qui va nous faire réagir personnellement à ce que l’autre va dire ou faire.
Tant que nous avons besoin que l’autre nous aime, reconnaisse notre valeur, ait une bonne image de nous…, nous allons avoir beaucoup de mal à ne pas prendre personnellement ce qu’il dit ou fait.
3. Comprendre que personne n’a de pouvoir sur nos émotions.
Souvent nous rendons l’autre responsable de nos émotions, « tu m’énerves » « tu me fais souffrir», etc. Si nous réagissons émotionnellement, ce n’est pas à cause de l’autre, nous réagissons parce les mots ou les actes de l’autre ont touché quelque chose qui était déjà blessé en nous. Là vous pourriez me dire : oui, mais ce qu’il a dit ou fait n’était pas juste. Peut être que ce n’est pas juste, mais si nous n’avons pas de blessure, même en n’étant pas justes, les mots ou actions de l’autre ne peuvent pas nous blesser. C’est bien parce que nous avons des points sensibles qu’ils nous blessent. Aussi longtemps que nous croirons que nous souffrons à cause des autres, nous leur donnons le pouvoir sur notre vie. Si nous prenons la responsabilité de nos émotions et identifions nos blessures, nous pouvons agir sur elles et nous en libérer. Personne ne peut faire cela pour nous, personne ne peut guérir nos blessures, personne ne peut nous libérer de nos limites, c’est notre responsabilité et notre choix. Si nous faisons le choix de regarder nos blessures et de nous en occuper nous reprenons notre pouvoir, et nous pouvons ainsi changer notre vie. Si nous attendons que ce soit l’autre qui prend la responsabilité de nos émotions en ne touchant pas nos blessures, nous lui donnons notre pouvoir et le pouvoir sur notre vie.
Quel est donc l’intérêt de ne rien prendre de façon personnelle ?
Etre libre d’être complètement soi-même, sortir de la dépendance à l’autre et entrer dans le vrai amour de soi. Être heureux.
lire : l’avis du psy sur ce deuxième accord
lire l’article : Le premier accord expliqué par Coral Martinez- Jardon
Le livre : Les 4 accords Toltèques et Le 5ème accord de Don Miguel Ruiz
Posté par Coral JARDON
Carmela Jardón - 28 septembre 2013
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Chanet - 11 octobre 2013
Merci Coral , ton article est fondamental….nous sommes si sensible au regard et jugements des autres et la synthèse dans la communication
me fais être heureuse si j’e peux la partager ….mais oui les histoires des uns et des autres sont si différentes ….la communion de pensée si rare en profondeur ….chacun chemine vers une étape de sa vie où tel type d’énergie lui sera essentiel pour avancer….Être en soi son centre et aimer le soi de l’autre centré….à la Grâce de l’univers ….Merci à bientôt te lire ….à plus …..Chanet
vautier - 22 décembre 2013
merci Coral de pointer du doigt qu’il est important de se confronter à nos blessures pour les transformer et ainsi ne plus entrer en résonnance avec le regard ou les paroles des autres, c’est la seule façon de ne rien prendre pour soi
Christiane