Le 22 octobre 2011
Face à la vie parfois trépidante et aux changements qui bouleversent régulièrement notre société, ça fait parfois du bien de savoir qu’il y a des choses stables, des choses qui durent.
Ouvrez la fenêtre, ou mieux, sortez dans la nature et entrez dans le paysage qui s’offre à vous. Ces montagnes sont celles dans lesquelles vivaient nos ancêtres, la rivière qui serpente dans la forêt abreuvait hommes et bêtes, et les oiseaux régalaient déjà de leurs chants les habitants des siècles derniers. Certes le massif s’est quelque peu arasé, la végétation l’a recouvert, les pierres du ruisseau ont été roulées par le flux et les engoulevents se font rares, pourtant, en admirant la voûte céleste comme le faisaient nos ancêtres – mais sans la crainte que le ciel ne me tombe sur la tête – je me dis que décidément la nature n’obéit pas à la même logique que la plupart des humains.
Dans ce numéro, Strada rend hommage au temps et à ceux qui le traversent avec sagesse : nous avons rencontré pour vous un bûcheron qui débarde avec ses ânes, à l’ancienne ; au Sauvage, un gîte et un groupement de producteurs perpétuent les traditions agricoles et hospitalières du domaine ; dans nos nouvelles rubriques, nous donnons la parole à François Couplan, ethnobotaniste qui nous rappelle que notre environnement végétal est le garde-manger qui a nourri l’humanité pendant l’essentiel de son existence ; le laboratoire Biofloral de Saint Pierre Eynac nous expose ses méthodes de fabrication dans le respect des forces vitales et nous transmet les messages des Fleurs de Bach…
A la lumière des temps anciens, entre fluidité de l’eau et immobilité des montagnes, hâtons-nous tranquillement de réinventer le monde…
automne 2011
Posté par Joëlle Andreys
Louis - 19 septembre 2011
Vraiment super cet éditorial ; j’apprécie les mots qui portent réflexion et émotion…
Merci.
Joëlle G - 19 septembre 2011
Comme toujours l’édito de Strada est à son image, résolument optimiste, enthousiate et enchanteur
joyau - 21 septembre 2011
bonjour,
psychologue libéral partageant un cabinet avec deux charmantes orthophonistes, je souhaiterai alimenter notre salle d’attente avec les numéros de strada.
qulelle formule me proposez vous ?
Joëlle Andreys - 22 septembre 2011
Réponse à Joyau :
et bien si votre cabinet se trouve sur la route des distributeurs, ce qui semble être le cas, je vous rajoute sur le listing de distribution.
Ce sera un lieu de plus ou l’on pourra feuilleter le magazine, en attendant le rendez vous avec une des « charmantes orthoponistes » ou avec le psychologue… beaucoup moins charmant comme il se doit.
Equipe pédagogique de l'école publique Lachaud-Curmilhac - 22 septembre 2011
Bonjour,
Les élèves de l’école seront sûrement très fiers de découvrir demain l’article consacré à notre EcoEcole.
Merci pour la « publicité » faite autour de notre projet.
sylvie - 22 septembre 2011
encore une fois de tres beaux et intèressants articles….la nature il n’y a que cela de vrai dans ce monde qui nous chahutte tous les jours un peu plus…….
bravo et merci
madeleine - 25 septembre 2011
J’aime beaucoup votre écriture.
ph brunel - 4 octobre 2011
Bravo une nouvelle fois pour cette édition qui nous fait découvrir des lieux magnifiques et des personnages de Haute-loire passionants et passionnés. Ca nous change des quotidiens et des journaux tv qui nous font croire (et ca marche) que l’on est entouré de voyous, de violeurs, de terroristes etc..etc…On s’étonne que les gens n’aient pas le moral!En fait strada est une bouffée d’oxygène et un magazine pas si utopiste si on se donne la peine d’ouvrir les yeux , de regarder et d’écouter.
gerard CABUT - 22 octobre 2011
ALERTE !
Notre association « sauvegarde environnement » diffuse une pétition contre la partie de fuseau de la ligne haute tension qui, si elle était acceptée, couperait le bois de Bramard en 2 sur plusieurs kilomètres à la fois sur les communes de St Just Malmont, St Didier en Velay et St Victor Malescours.
Vous pouvez le voir sur la carte de RTE : http://www.rte-france.com/uploads/media/pdf_zip/projets/2loires/2LOIRES-FUSEAUXTrevas-Riviere-25000Couleur-Optimise.pdf
En effet une tranchée dans la forêt passerait par le coeur de Bramard (précisément le petit parking dans la clairière) et traverserait la route, en détruisant ainsi le paysage, la forêt, et la zone humide rare, sans parler de l’intérêt historique et archéologique de Champdolent (victoire gauloise sur les romains).
A noter la présence à Bramard du pic noir, oiseau rare et espèce protégée, que l’on trouve dans cette forêt, notamment du fait de ce milieu naturel rare !
Nous vous invitons donc à signer et diffuser autour de vous la pétition ci-après, et de l’envoyer à RTE ou mieux de nous la rendre en la laissant à la mairie de St Didier où nous la récupérerons pour un envoi par notre association, ceci dès que possible si l’on veut être efficaces. (NB : RTE RHONE-ALPES AUVERGNE, 5 rue des Cuirassiers, 69399, LYON cédex 03.)
Voici le texte de notre pétition :
Association « sauvegarde environnement » de St Didier en Velay :
BRAMARD COUPE EN DEUX : NON !
Une section du projet actuel de ligne HT passe au cœur de la forêt de Bramard qui serait coupée en 2 sur toute sa longueur par une tranchée de l’ordre de 50 à 100 m de largeur.
L’amputation d’un tel site est inacceptable pour les raisons suivantes :
Cette forêt pas très grande est déjà coupée par 2 routes départementales, qui d’ailleurs permettent à chacun d’accéder à son cœur : les touristes y sont nombreux, les randonneurs (à pied en VTT à cheval etc) profitent des sentiers et d’une forêt dont le centre est encore préservé, sans parler de l’auberge de la sapinière attractive aussi par sa situation dans les bois.
Certes il y a d’autres forêts dans la région, mais celle-ci représente un patrimoine unique tant au niveau naturel que sur les plans historique et archéologique, et constitue un des emblèmes de la région, d’autant qu’elle est limitrophe du parc naturel régional du Pilat qu’elle prolonge.
C’est une sapinière à sphaignes, milieu naturel rare en général, et unique en Hte Loire, caractérisé par une zone humide (tourbière en formation) avec la présence d’une flore et d’une faune rares, et probablement même d’espèces protégées dont l’inventaire complet n’a pas encore été réalisé, ce que reconnaissent certaines études menées actuellement. Nous notons déjà la présence du pic noir. Pour que cette zone soit préservée elle doit rester couverte d’arbres d’essences locales, une telle tranchée contribuerait à l’assécher.
La zone de Champdolent qui serait coupée en 2 n’est pas moins que le lieu historique d’une bataille (victoire gauloise) lors de la guerre des Gaules de César, de nombreux éléments concordent déjà pour l’affirmer, les textes, la toponymie (double appellation de Bramard et Champdolent), la présence des vestiges d’une voie gallo romaine pavée… etc… Des fouilles archéologiques permettraient sans doute de confirmer cette bataille.
Pour toutes ces raisons nous nous opposons fermement à cette coupure de Bramard qui détruirait en partie irrémédiablement tant l’aspect de cette forêt que son écosystème, et un tel lieu naturel et historique doit être sauvegardé dans sa globalité.
SIGNATAIRES DE LA PETITION ADRESSEE A RTE (Réseau de Transport d’Electricité) :
NOM : PRENOM : ADRESSE : SIGNATURE :