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1. Petite analogie pour comprendre
Une amie de Clermont a trouvé la semaine dernière une bonne idée qui pourrait servir à comprendre ce qui se passe lorsqu’on entend les extrêmes basses fréquences des éoliennes géantes. Elle essayait d’expliquer ce qui m’arrive à un neveu et elle a trouvé cet argument :
en Grande Bretagne, la police utilise, pour disperser les manifs de jeunes, des canons à ultrasons. Certains grand magasins les utilisent aussi pour éloigner les jeunes de leur devanture.
Et bien, ça marche très bien : les jeunes oreilles entendent les ultrasons, et c’est INSUPPORTABLE. Du coup, ils fuient les lieux.
Pourtant, la plupart des adultes n’ENTENDENT PAS ces ultrasons, et on n’a aucune idée de ce que ce son fait dans la tête de ceux qui les entendent. Mais ceux qui entendent, eux, FUIENT… car c’est INSUPPORTABLE.
Et bien pourquoi ça ne serait pas pareil pour les infrasons, à l’autre bout du spectre ?
Les gens comme moi qui entendent les infrasons/extrêmes graves d’éoliennes géantes fuient, eux aussi, à la longue.
La différence, scandaleuse, c’est qu’ils doivent fuir…leur maison.
Bonus 2. Petite histoire édifiante
C’est un ami, Thierry, qui m’a raconté cette histoire. Je brode ici autour.
Au temps où l’homme n’avait pas encore domestiqué le chien, enfin, le loup, plutô(t), nos ancêtres préhistoriques ne dormaient que d’un oeil : il fallait bien qu’ils surveillent les alentours, l’époque étant aussi dangereuse que la nôtre…. Ce n’est que lorsque le chien a commencé à jouer son rôle de gardien que les hommes ont développé la faculté de dormir « sur leurs deux oreilles », et non plus « que d’un oeil », le chien avertissant par ses aboiements de l’arrivée de tout danger potentiel.
Il faut savoir que, contrairement aux yeux, que l’on peut fermer (on ne voit alors plus rien), les oreilles, elles, restent en permanence ouvertes et en fonctionnement. Il faut les boucher avec un doigt, et appuyer fort, pour couper les sons qui proviennent de l’extérieur. Pas pratique pour dormir, vous lisez en ce moment l’avis d’un spécialiste. On ne peut donc dormir correctement, c’est-à-dire se régénérer la nuit, l’esprit tranquille, que lorsque l’environnement sonore fiche la paix aux oreilles. Des milliers d’années d’évolution ont donc appris à l’homme, grâce au chien au début, à dormir tranquille, c’est-à-dire à se reposer l’esprit : « Chien, avertis-moi s’il se passe quelque chose, je vais dormir. TRANQUILLE. Sur mes deux oreilles. Plus besoin de ne dormir que d’un oeil. Merci, le chien. »
Et, au fil de l’évolution, le cerveau a appris à éliminer de lui-même tout bruit pouvant être gênant pour le sommeil, tout bruit pouvant perturber les oreilles, toujours actives, en sous-tâche, mais plus tranquilles, puisque le chien surveillait…. Tout bruit naturel, s’entend…
Il y a en effet un tas d’infrasons dans la nature, et personne, même moi bien sûr, ne les a jamais « entendus ». Ces infrasons-là sont partout, permanents, depuis le début. Ils font partie de la Terre, dont on fait partie nous-mêmes. Les imperceptibles mouvements telluriques, par exemple, sont ressentis par certains animaux, qui FUIENT… mais le cerveau humain a appris, au fil de l’évolution, à les bloquer.
Car ces sons-là seraient INSUPPORTABLES pour l’être humain.
C’est cette évolution naturelle de l’homme que les éoliennes géantes émettrices d’infrasons non naturels, fruits du génie humain…, détruisent. A cause de ces machines, j’ai l’impression d’être ramené au rang d’un chien, qui entendrait des infrasons telluriques, avant un tremblement de terre, par exemple, et qui ne pourrait que FUIR, le pauvre, devant une telle agression affolante. Sans doute est-ce là le prix à payer pour le chien qui, en retour, à permis à nos ancêtres de dormir tranquille grâce à son oreille très fine.
Oui, mais voilà, désolé de le dire, je ne suis pas un chien. Quoi que… quand on voit la manière dont on est traité… a la campagne, à la montagne (défigurées au passage), par des gens qui dorment bien en ville…
Quand on sait que ne pas entendre ces éoliennes ne met pas forcément le cerveau humain à l’abri des effets de leurs infrasons/extrêmes graves, force est de constater qu’on est tous traités comme des chiens, les amis.
On est tous, vous aussi, renvoyés par la « technique », le gigantisme et l’appât du gain de quelques-uns dans les profondeurs obscures des débuts de l’humanité, à l’époque où notre cerveau apprenait à éliminer les bruits naturels qui auraient pu l’empêcher de se reposer, de dormir, c’est-à-dire de VIVRE, d’évoluer.
Je sais pas vous, mais moi, j’ai pas 100 000 ans devant moi pour apprendre à mon cerveau à éliminer ces infrasons mortels d’éoliennes géantes.
Vous non plus, ni vos enfants.
A bon « entendeur »… Hubert.
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Posté par Hubert de BONNEVILLE