Le 18 juin 2013
La menthe est sans doute la plante médicinale la plus connue de tous, que soit en infusette ou en parfum dans les chewing-gums et les bonbons.
On devrait dire les menthes tant il existe d’espèces. Celles que l’on cultive le plus communément sont la menthe verte et la menthe poivrée, toutes deux très parfumées et riches en menthol (composé organique qui est responsable de la plus part des propriétés des menthes).
En Haute-Loire, cinq espèces de menthes sauvages sont recensées. Sans compter les hybrides car ces demoiselles aiment « se marier » entre elles, ce qui complique l’identification de leur descendance.
Les nombreuses espèces de menthe possèdent des propriétés médicinales importantes, elles sont toniques, stimulantes, antispasmodiques et même sédatives dans certains cas (insomnie, palpitations, migraine, crampes).
A l’état sauvage, elles se rencontrent le plus souvent en colonies odorantes, plus ou moins prospères dans des endroits de préférence humides : bords de rivière, étang et mare, les fossés et aussi les prairies. Pouvant mesurées jusqu’à un mètre vingt de haut, elles ont toutes la tige carrée et les feuilles opposées deux à deux. Mais ça se complique ensuite car elles peuvent être vertes, blanchâtres et même velues. Les fleurs blanches, roses ou liliacées sont regroupées en épis ou en glomérules. Ce sont toutes ces différences qui permettent d’identifier les différentes espèces. Mais le critère le plus sûr pour reconnaître une menthe dans la nature, c’est d’utiliser son nez. En froissant quelques feuilles et en les sentant, on est sûr de ne pas se tromper et de reconnaitre l’odeur forte de la menthe.
Ce n’est pas facile de dire laquelle est la meilleure car c’est vraiment une histoire de goût, à chacun de se faire sa propre idée. Ce qui est certain, c’est due quelle que soit l’espèce, elles sont toutes comestibles et ont toutes les mêmes propriétés thérapeutiques que celles cultivées mais avec en général moins de puissance. Il n’est donc pas besoin d’identifier avec certitude l’espèce pour l’utiliser, il suffit juste de se fier à ses sens et son jugement. Si la saveur et le parfum semblent agréables alors pas d’hésitation on l’utilise. Infusion digestive, sirop rafraichissant ou condiment dans les salades, les soupes, dans les sauces accompagnant les viandes, tout est permis. Et elles se sèchent facilement et se conservent (au maximum deux ans) dans des pots en verre à l’abri de la lumière et de l’humidité, ce qui permet d’en avoir toute l’année sous la main.
Posté par Marie Laure DELAY