Le 22 juin 2023
ARRÊTONS LES OBLIGATIONS, HALTE AUX ‘IL FAUT…’ ET ‘JE DOIS…’
Avez vous observé le nombre de fois que vous utilisez dans une journée des expressions telles que : ‘je dois faire les courses’, ‘il faut que je fasse la comptabilité’, ‘je dois partir avant 17h’,…
Ce type d’expressions que nous utilisons sans y prêter attention ne sont pas si anodines que nous pourrions le croire. Les termes que nous utilisons pour nous exprimer ne sont pas sans conséquences, même si nous avons l’impression que cela n’a aucune influence sur nous.
Les il faut que et les je dois indiquent une obligation. Même dans les cas où nous avons conscience que c’est nous qui avons décidé de faire telle ou telle chose parce que bonne pour nous, notre inconscient perçoit la charge de devoir. La contrainte véhiculée par le il faut.
Quand des mots exprimant l’obligation reviennent à de nombreuses reprises, un poids diffus commence à s’installer. Une sensation d’être entravé, sous pression, peut se faire de plus en plus présente. Cela pourra générer colère, frustration, découragement, stress… Tout devient une corvée au lieu d’un plaisir.
Je vous propose de faire une expérience.
Dites : « Il faut que je m’occupe de moi ». Prenez le temps d’observer ce qui se passe en vous. Puis, dites : J’ai envie ou J’ai décidé de m’occuper de moi. Observez à nouveau. Ressentez-vous la différence de cette formulation sur la qualité de votre état intérieur ? Nous apprenons dès l’enfance à vivre dans un monde d’obligations et à nous déconnecter de nous-mêmes, de nos besoins, nos désirs, nos peurs, nos valeurs.
Des phrases telles que ‘Il faut finir son assiette’ ou ‘On ne parle pas à table ‘… sont énoncées comme des lois universelles. L’enfant n’a pas à poser de questions, on attend qu’il se conforme à l’injonction. Si il ne le fait pas il ya aura des conséquences négatives. Ses parents pourraient le punir, qui se fâcher… L’enfant peut craindre de ne plus être aimé ou d’être abandonné… En tant qu’adulte nous continuons à être influencés par les injonctions parentales. Quand nous ne faisons pas ce que nous croyons devoir faire, nous nous sentons facilement coupables, même honteux.
Dans cet exemple, le parent aurait pu prendre la responsabilité de sa peur. Il aurait pu dire : ‘Je veux que tu finisses ton assiette car j’ai peur que tu tombes malade si tu ne manges pas assez.’ Il aurai taussi pu assumer son besoin. Par exemple : ‘Je souhaite manger en silence car j’ai besoin d’un temps de calme. ‘
Je me donne le droit de choisir
Dans un premier temps je vous invite à observer sur une journée le nombre de fois que vous utilisez il faut, je dois, je suis obligé, je n’ai pas le choix…, que ce soit verbalisé ou en dialogue interne. Il vous arrive peut être de dire je ne peux pas faire ceci ou cela parce que je dois(…) et de ressentir de la frustration ou de la colère du fait de ne pas pouvoir faire ce qui est important pour vous. Il se peut également que la charge d’obligations soit tellement forte que cela vous empêche de vous connecter à vos envies et besoins.
Dans un deuxième temps je vous propose de faire la liste de toutes ce que vos obligations vous empêche de faire sur le modèle Si je n’avais pas à(….), je(…). Cela va vous permettre de contacter la charge que vous portez et de vous reconnecter à vos besoins et envies. Ensuite il s’agit de contacter l’intention derrière le il faut ou je dois. Pour cela demandez vous pourquoi je suis obligé de…
Exemple
Je me dis : Il faut que je sois là tous les soirs pour coucher les enfants.
Pourquoi ? Pour être une bonne mère… Une fois que vous prenez conscience de votre intention première, quelque chose peut s’alléger, s’ouvrir.
Posez vous plusieurs questions :
- Est-ce que être là tous les soirs me permet d’atteindre mon but d’être une bonne mère ?
- Est-ce qu’il y a d’autres options qui me permettraient aussi d’atteindre cet objectif ?
- Est-ce qu’il y a une meilleure option ?
- Si je ne le faisais pas, que se passerait-il ? – Je serai jugée par ma famille. Mes enfants pourraient m’aimer moins.
- Est-ce que ce sont des conséquences réelles ou juste des peurs ?
À ce stade, voyez-vous qu’avant le je dois il y a un choix que vous avez fait, même si vous n’en étiez pas conscient ? Avec des injonctions nous entretenons un mode de fonctionnement où nous sommes prisonniers ou victimes de forces extérieures que nous subissons. Nous n’avons pas conscience que nous sommes nos propres bourreaux.
Devenir conscient nous permet de sortir de la position de victime, nous redonne notre liberté, notre pouvoir.
Approfondissez votre connaissance, avec cet article : Introduire du nouveau dans nos vies Coral Jardon thérapeute énergéticienne – www.coraljardon.com
Posté par Coral JARDON